Dimanche après-midi pluvieux, propice à aller au cinéma. J’embarque mon amie Fanny avec moi et c’est parti pour 1h30 aux côtés de Sébastien et Michel Bras, dans leurs cuisines et en dehors, chez mémé Bras, ou encore au marché très tôt le matin…
Michel Bras ne le sait pas mais (comment le saurait-il d’ailleurs, si personne ne lui dit ?! 😉 ), mais tout comme son ami Olivier Roellinger, il fait partie de ceux dont le travail me fascine. Les Bras pour moi sont liés à une histoire personnelle, à un virage professionnel radical… C’est le souvenir d’une réservation pour un week-end dans l’Aubrac annulée au dernier moment pour cause de séparation… C’est un livre feuilleté des dizaines de fois, source intarissable d’inspiration…
Le film Entre les Bras nous transporte dans leur belle région, dans leur quotidien, dans la transmission d’un père à son fils, dans des liens familiaux qu’on sent solides. J’ai ri, j’ai pleuré. J’ai presque senti l’odeur de la peau de lait et du chocolat, j’ai senti la croûte du coulant se briser, j’ai dressé inconsciemment le gargouillou en mimant la main du chef. J’ai reconnu ici la pimprenelle, là la capucine. J’ai souri en voyant Sébastien Bras préparer timidement la pâte à mochi. Et je me suis extraite de mon fauteuil de cinéma regonflée d’énergie et de motivation pour exercer notre beau métier.
J’encourage les lyonnais à aller au Comoedia demain soir car l’équipe du film sera présente.
Et puis il y aura moi, dans un petit coin, avec toutes mes émotions et mon admiration…
Chapeau messieurs ! Et merci à Paul Lacoste de filmer les chefs avec tant de justesse…
mmmh je n'en avais pas entendu parler, ça a l'air passionnant ! merci et à ce soir ! bizzz