Le problème quand on est partie et revenue, quand on s’est imprégnée de pays pour lesquels on a développé une sincère affection, l’ennui quand on aime que nos oreilles soient chatouillées par des langues étrangères, et qu’on n’a pas le courage, ou le portefeuille, ou je ne sais quoi, de partir seule en vacances pour renouer avec ses souvenirs et se nourrir de l’atmosphère des ces pays qui nous ont adoptée malgré eux… le problème, c’est qu’on ressent parfois la sensation de manque. C’est comme être en hypoglycémie, manquer de sucres lents mais crouler sous les sucres rapides.
Alors oui, il y a la BBC et la WDR que je balade dans mon ipod – objet moderne qui a changé ma vie, merci mon frère ! – lors de mes déplacements urbains.
Oui, il y a internet, les journaux en ligne, les blogs, les vidéos (mais vous connaissez les sautes d’humeur de mon ordinateur – à croire qu’il souhaite que je perde tout contact avec la langue de Goethe et que je n’aie plus le plaisir de côtoyer Jamie quand j’en ai envie).
Alors oui, il y a les amies allemandes, américaines, ici ou là-bas, il y a les coups de fil down under à l’ami rocker au coeur tendre, les textos en italien, en anglais ou en allemand, et en bonus les amies espagnoles qui peuvent me dire tout ce qu’elles veulent parce que je n’entends vraiment rien à leur langue pour le coup, mais ça me fait du bien quand même.
Il y a eu les cafés-langues où les gens sont souvent tous français, dommage pour ce que j’ai ! Non pas que je n’aime pas les français, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais je préfère les français qui ont un meilleur accent et plus de vocabulaire que moi dans une langue de leur choix !
Il y a aussi ma bibliothèque avec Stefan, Günter, Peter et les autres.
Il y a mes amis Christian et Sophie et leurs goûters anglais du mois de janvier. Il y a les réunions franco-chilienne-argentine-néerlandaise-bulgare-américaine, joli mélange et pas qu’en mots (sans vouloir nous lancer des fleurs 😉 ).
Il y a l’institut Goethe, il y a le Comoedia et ses films en VO, il y a les photos, il y a les livres de cuisine rapporter de là-bas, il y a Cookies, muffins & Co de Pascale, il y a…Avec tout ça, je devrais m’en sortir pour prolonger les voyages du passé et m’en créer de nouveaux, au moins imaginaires, en attendant de nouvelles escapades. Mais cet insatiable appétit d’ailleurs reste inassouvi et me tenaille parfois. Cela fait des semaines que cette route d’Ecosse me hante sans que je sois capable de la resituer sur la carte, je rêve sans cesse de ce salon de thé à Freemantle, du Trödel Café de Cologne avec Gudrun, de cette façade à Zonst, du bruit dans les arbres au pied de cette cascade… Un besoin viscéral de retrouver tout ça que je ne m’explique pas et tous les « sucres rapides » et autres placebo n’y font rien.
Alors oui, il y a la BBC et la WDR que je balade dans mon ipod – objet moderne qui a changé ma vie, merci mon frère ! – lors de mes déplacements urbains.
Oui, il y a internet, les journaux en ligne, les blogs, les vidéos (mais vous connaissez les sautes d’humeur de mon ordinateur – à croire qu’il souhaite que je perde tout contact avec la langue de Goethe et que je n’aie plus le plaisir de côtoyer Jamie quand j’en ai envie).
Alors oui, il y a les amies allemandes, américaines, ici ou là-bas, il y a les coups de fil down under à l’ami rocker au coeur tendre, les textos en italien, en anglais ou en allemand, et en bonus les amies espagnoles qui peuvent me dire tout ce qu’elles veulent parce que je n’entends vraiment rien à leur langue pour le coup, mais ça me fait du bien quand même.
Il y a eu les cafés-langues où les gens sont souvent tous français, dommage pour ce que j’ai ! Non pas que je n’aime pas les français, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais je préfère les français qui ont un meilleur accent et plus de vocabulaire que moi dans une langue de leur choix !
Il y a aussi ma bibliothèque avec Stefan, Günter, Peter et les autres.
Il y a mes amis Christian et Sophie et leurs goûters anglais du mois de janvier. Il y a les réunions franco-chilienne-argentine-néerlandaise-bulgare-américaine, joli mélange et pas qu’en mots (sans vouloir nous lancer des fleurs 😉 ).
Il y a l’institut Goethe, il y a le Comoedia et ses films en VO, il y a les photos, il y a les livres de cuisine rapporter de là-bas, il y a Cookies, muffins & Co de Pascale, il y a…Avec tout ça, je devrais m’en sortir pour prolonger les voyages du passé et m’en créer de nouveaux, au moins imaginaires, en attendant de nouvelles escapades. Mais cet insatiable appétit d’ailleurs reste inassouvi et me tenaille parfois. Cela fait des semaines que cette route d’Ecosse me hante sans que je sois capable de la resituer sur la carte, je rêve sans cesse de ce salon de thé à Freemantle, du Trödel Café de Cologne avec Gudrun, de cette façade à Zonst, du bruit dans les arbres au pied de cette cascade… Un besoin viscéral de retrouver tout ça que je ne m’explique pas et tous les « sucres rapides » et autres placebo n’y font rien.
Mais depuis ce week-end, grâce à mon ami Christian (celui des goûters so british), j’ai trouvé le petit truc en plus qui m’aidera à recharger mes batteries (en sucres rapides, mais pas que), l’endroit où la langue anglaise est de mise, où les étagères sont remplies de quelques uns des produits dont j’avais la nostalgie.
Je ferai désormais mon petit tour du côté des Brotteaux quand le besoin s’en fera ressentir. Sûre que je trouverai maintes excuses pour y passer plus de temps qu’il n’en faut. J’aurai sans doute envie de lire et relire les étiquettes des multiples sauces, Marmitte et autres chilis, des lemon curds ou des marmelades. Je m’arrêterai un instant au rayon liquide même si ce n’est pas ma tasse de thé. Au passage, je lancerai un regard gourmand au saumon écossais et au stilton, sans manquer de lorgner les scones maison. Je parcourrai probablement à plusieurs reprises le rayon des crackers, shortbreads et cookies juste pour prolonger le plaisir d’écouter les gens d’ailleurs venus ici parler avec les gérants (un couple franco-britannique si j’en juge par l’accent du monsieur 😉 ). L’endroit est tout petit, mais c’est un condensé intéressant de là-bas, vous y trouverez peut-être vous aussi quelques bricoles pour combler un bout de nostalgie…
Je ferai désormais mon petit tour du côté des Brotteaux quand le besoin s’en fera ressentir. Sûre que je trouverai maintes excuses pour y passer plus de temps qu’il n’en faut. J’aurai sans doute envie de lire et relire les étiquettes des multiples sauces, Marmitte et autres chilis, des lemon curds ou des marmelades. Je m’arrêterai un instant au rayon liquide même si ce n’est pas ma tasse de thé. Au passage, je lancerai un regard gourmand au saumon écossais et au stilton, sans manquer de lorgner les scones maison. Je parcourrai probablement à plusieurs reprises le rayon des crackers, shortbreads et cookies juste pour prolonger le plaisir d’écouter les gens d’ailleurs venus ici parler avec les gérants (un couple franco-britannique si j’en juge par l’accent du monsieur 😉 ). L’endroit est tout petit, mais c’est un condensé intéressant de là-bas, vous y trouverez peut-être vous aussi quelques bricoles pour combler un bout de nostalgie…
LITTLEBRITAIN
12 boulevard des Brotteaux
69 006 Lyon
ouvert du lundi au samedi
de 10h à 19h
tiens en parlant britsih, tu savais que Mark&spencer était sur le point de revenir en France ? http://goo.gl/SnDAw
Bonne nouvelle ! sauf que les Champs-Elysées sont un peu loin de chez moi !