La consigne était simple pour ce déjeuner du dimanche : apporter quelque chose fait maison en suivant une recette grecque. En plus de la consigne, j’avais reçu quelques SMS me disant » juste pour info » que les baklavas semblaient faire partie des desserts traditionnels grecs, si je pouvais en faire, les papilles de mes hôtes seraient ravies. Je n’ai pas vu le regard charmeur de l’expéditrice du SMS sur le moment, mon niveau d’équipement technologique ne permettant pas encore ce genre de prouesses, mais je l’ai bien imaginé ce regard, implorant et gourmand… Celle qui se reconnaîtra sait que je ne peux rien lui refuser.
J’ai donc fait des baklavas pour ce déjeuner du dimanche entre amis. Après l’étude poussée de toutes les recettes que j’ai pu trouver, j’en ai fait une à moi, avec un peu plus de noix, un peu plus d’épices, un peu moins de sucre même si à la dégustation ça reste très sucré. Un baklava est sucré ou n’est tout simplement pas…Le meilleur moment de cette recette est lorsque l’on verse le sirop bouillant sur les baklavas à la sortie du four… Rien que pour le plaisir de sentir ces effluves denses et voluptueuses, je vous encourage à essayer. Préparer les baklavas la veille de leur dégustation laisse le temps au sirop d’imbiber les couches successives de pâte. Cela permet également aux parfums de se développer et de se mêler intimement pour le plaisir de vos papilles mais pas de votre impatience…
Baklavas du dimanche
Pour deux plats rectangulaires d’environ 22 cm x 30 cm
500 g de pâte filo (en vente chez monsieur Armand, pour les lyonnais à la Guillotière bien évidemment…)
200 g d’amandes mondées
250 g de noix
150 g de pistaches
70 g de sucre de canne blond
150 g de beurre pour la farce
250 g de beurre pour badigeonner les feuilles de pâte filo
2 c. à s. d’eau de fleur d’oranger
1 c. à c. de girofle en poudre
1 c. à s. de cannelle en poudre
Pour le sirop :
175 g de sucre de canne blond
175 g d’eau
250 g de miel
1 citron
3 c. à s. d’eau de fleur d’oranger
1/2 c. à c. de girofle en poudre
1 c. à c. de cannelle en poudre
Faire torréfier les amandes au four (180°C) quelques minutes. Réserver.
Faire fondre 150 g de beurre. Réserver.
Presser le citron.
Dans une casserole, préparer les ingrédients pour le sirop (sauf l’eau de fleur d’oranger). Mélanger le jus de citron, l’eau, le sucre, le miel, les épices. Réserver.
Mixer ensemble les noix, les pistaches et les amandes refroidies. Veiller à ne pas mixer trop longtemps ni trop finement pour ne pas faire sortir l’huile des fruits secs. Ajouter 70 g de sucre, 2 c. à s. d’eau de fleur d’oranger, les épices et les 150 g de beurre fondu.
Mélanger et réserver.
Faire fondre 250 g de beurre.
Préchauffer le four à 180°C.
A l’aide d’un pinceau, badigeonner une feuille de pâte filo sur les deux faces. Déposer au fond d’un moule. Recommencer avec 9 autres feuilles. Procéder de même pour le deuxième plat.
Garnir chaque plat avec un quart de la farce.
Recouvrir de 3 feuilles beurrées sur les deux faces.
Verser le reste de farce.
Terminer chaque plat avec 7 feuilles beurrées dessus et dessous. Tasser bien.
Couper la forme des baklavas avec un couteau bien affûté comme il vous plaira, en losanges, en triangles…
Enfourner pour 30 minutes.
Quelques minutes avant la fin de cuisson, porter le sirop à ébullition.
Hors du feu, ajouter l’eau de fleur d’oranger et verser sur les baklavas dès la sortie du four.
ohlàlà tu me fait rêver… les baklavas, j’adore ça!
hum c’est trop bon ça !!!
Un petit vote pour ma table stp, sauf si tu l’as déjà fait, le lien est sur mon blog et ma table s’appelle SYLVIE (je suis en 2èm position). Merci par avance et bonne journée à toi !
Waow waow waow !!!
Peux-tu me jurer que c’est fastoche ???
Je rêve d’en faire et je n’ose pas me lancer…!!!…
Je te souhaite une douce fin d’année 2012 et une savoureuse année 2013, j’espère que tout va bien pour toi, je pense souvent à toi mais manque cruellement de temps !!!
Plein de bisous
Vas-y Manoue, c’est fastoche ! Je te jure !
Bonjour et bravo.Puisque le baklava necessite beaucoup de courage meme
pour une version libre.
Quoi qu’on ne melange pas les fruits secs a la fois(il doit etre soit aux pistaches d’origine de Gaziantep ,soit aux noix); puis il ne contient ni fleurs d’oranger ,ni quelconque epice.
Dernierement le baklava est un desert d’origine turque, qu’on partage dans les anciens pays d’Empire Ottomane.
Vous ne regretterez pas de faire une visite vers Gaziantep , le paradie gastronomique repute, non seulement pour faire la comparaison, mais a la fois se savourer des autres specialites culinaires.
Merci Muzo pour ces précisions. Vous me donnez envie de voyager ! Je suis bien d’accord, le baklava vaut vraiment la peine de passer un peu de temps en cuisine. Je ferai en sorte de me rapprocher de la version originale la prochaine fois. 😉