… enfin, elle ne nous empêchera pas d’essayer !
Début d’automne, un samedi matin.
Au programme : les fameuses Knödel (ou Klöße) accompagnées de leur inévitable rôti.
Invité : mon père.
Aux fourneaux : mon ex-colloc’ et moi.
Aparté n°1 : j’ai bien écrit » ex-colloc’ » car elle a déjà trouvé un autre appart’ que le mien pour réviser ses cours des nuits entières. Évidemment, je ne faisais pas le poids face à un appart’ à deux pas de l’arrêt de bus qui conduit directement à la fac de médecine.
Imprévu sans conséquences : grève des transports en commun qui rend incertaine l’heure d’arrivée de chef n°2 (je garde le privilège du n°1, c’est ma cuisine tout de même !)
Imprévu avec conséquences potentiellement graves : je découvre à heure H – 0,75 que mon boucher a fermé. Il est tout simplement parti, disparu, la boutique est fermée pour de bon, il reste les murs, le sol et c’est tout, et mes yeux pour le pleurer mon boucher préféré.
Aparté n°2 : cette cessation d’activité est forcément ma faute. Si j’avais acheté de la viande plus souvent, il n’aurait peut-être pas mis les clefs sous la porte. En plus, je manque de fer, j’aurais vraiment dû aller le voir plus souvent mon boucher préféré. Surtout qu’en général, quand j’allais lui acheter de la viande, on parlait de chocolat, de Thierry Marx ou de Michel Bras… Je l’aimais bien mon boucher.
Problème du jour : trouver un rôti à heure d’arrivée présumée de chef n°2 – 0,5
Avantage jouant en ma faveur : je peux sans doute compter sur un retard certain (pléonasme) d’invité n°1. Nous avons donc du temps devant nous. Manquerait plus qu’il arrive à l’heure aujourd’hui celui-là ! 😉
Coup de fil à chef n°2 : confirmation que les grilles du métro sont fermées. Élaboration du plan B.
Heure H + 0,5 : chef n°2 est là. On fonce à la recherche du rôti perdu.
Heure H + des brouettes : nous sommes en cuisine avec un rôti, des patates et tutti quanti.
Heure H + encore quelques brouettes : SMS poétique et encourageant de Opa depuis l’Allemagne :
Au programme : les fameuses Knödel (ou Klöße) accompagnées de leur inévitable rôti.
Invité : mon père.
Aux fourneaux : mon ex-colloc’ et moi.
Aparté n°1 : j’ai bien écrit » ex-colloc’ » car elle a déjà trouvé un autre appart’ que le mien pour réviser ses cours des nuits entières. Évidemment, je ne faisais pas le poids face à un appart’ à deux pas de l’arrêt de bus qui conduit directement à la fac de médecine.
Imprévu sans conséquences : grève des transports en commun qui rend incertaine l’heure d’arrivée de chef n°2 (je garde le privilège du n°1, c’est ma cuisine tout de même !)
Imprévu avec conséquences potentiellement graves : je découvre à heure H – 0,75 que mon boucher a fermé. Il est tout simplement parti, disparu, la boutique est fermée pour de bon, il reste les murs, le sol et c’est tout, et mes yeux pour le pleurer mon boucher préféré.
Aparté n°2 : cette cessation d’activité est forcément ma faute. Si j’avais acheté de la viande plus souvent, il n’aurait peut-être pas mis les clefs sous la porte. En plus, je manque de fer, j’aurais vraiment dû aller le voir plus souvent mon boucher préféré. Surtout qu’en général, quand j’allais lui acheter de la viande, on parlait de chocolat, de Thierry Marx ou de Michel Bras… Je l’aimais bien mon boucher.
Problème du jour : trouver un rôti à heure d’arrivée présumée de chef n°2 – 0,5
Avantage jouant en ma faveur : je peux sans doute compter sur un retard certain (pléonasme) d’invité n°1. Nous avons donc du temps devant nous. Manquerait plus qu’il arrive à l’heure aujourd’hui celui-là ! 😉
Coup de fil à chef n°2 : confirmation que les grilles du métro sont fermées. Élaboration du plan B.
Heure H + 0,5 : chef n°2 est là. On fonce à la recherche du rôti perdu.
Heure H + des brouettes : nous sommes en cuisine avec un rôti, des patates et tutti quanti.
Heure H + encore quelques brouettes : SMS poétique et encourageant de Opa depuis l’Allemagne :
Kloß und Soß
Fleisch von der Sau
Geht’s nicht in die Hos’
Ist die Freud’ jeder Frau
Traduction pas littérale :
Quenelle et sauce,
Viande de porc,
Les réussir
Fait la joie de chaque cuisinière
Évidemment, en français, ça ne rime pas. Par ailleurs, je laisse Opa assumer ces quelques vers !La recette exacte, je ne l’ai pas, surtout que nos Knödel furent belles jusqu’à mi-cuisson puis… Mais le principe est le suivant :
Faire dorer des petits croûtons de pain de mie à la poêle avec un peu (un peu plus) de beurre.
Éplucher une quantité Q de pommes de terre.
Cuire Q/3 de pommes de terre. Râper le reste cru.
Dégainer le Kloßsack. Y mettre les pommes de terre crues râpées et presser pour en extraire le maximum de liquide. Réserver le liquide dans un saladier.
Faire dorer des petits croûtons de pain de mie à la poêle avec un peu (un peu plus) de beurre.
Éplucher une quantité Q de pommes de terre.
Cuire Q/3 de pommes de terre. Râper le reste cru.
Dégainer le Kloßsack. Y mettre les pommes de terre crues râpées et presser pour en extraire le maximum de liquide. Réserver le liquide dans un saladier.
Presser les pommes de terre cuites.
Vider le liquide jaunâtre et garder l’amidon qui s’est déposé au fond du saladier.
Mélanger les pommes de terre crues, cuites et l’amidon en ajoutant un peu d’eau bouillante mais pas trop (je vous avais prévenus : pas de recette exacte !). Saler et malaxer cette pâte jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Porter une grande quantité d’eau salée à ébullition.
Prélever un peu de pomme de terre, former une boule. Presser au centre pour la creuser et y glisser quelques croûtons. Refermer la quenelle et lui redonner une forme de boule.
Vider le liquide jaunâtre et garder l’amidon qui s’est déposé au fond du saladier.
Mélanger les pommes de terre crues, cuites et l’amidon en ajoutant un peu d’eau bouillante mais pas trop (je vous avais prévenus : pas de recette exacte !). Saler et malaxer cette pâte jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Porter une grande quantité d’eau salée à ébullition.
Prélever un peu de pomme de terre, former une boule. Presser au centre pour la creuser et y glisser quelques croûtons. Refermer la quenelle et lui redonner une forme de boule.
Cuire les Knödel quelques minutes dans l’eau bouillante.
Invité n°1 arrive. Il a faim. Nous aussi ! Évidemment, t’as vu l’heure ?!
Rôti parfait, chou rouge aussi.
Knödel ratées, Knödel mangées !
Pommes au four sucrées, juteuses et parfumées.
Chef n°2 déçue mais elle refait des Knödel demain pour trouver l’erreur.
Rôti parfait, chou rouge aussi.
Knödel ratées, Knödel mangées !
Pommes au four sucrées, juteuses et parfumées.
Chef n°2 déçue mais elle refait des Knödel demain pour trouver l’erreur.
Pourquoi ratés ? QQu'est ce qui est raté ? C'est pas comme ça normalement ces bêtes-la ?
Cath
Les Knödel se sont ouvertes à la cuisson et légèrement dissoutes dans l'eau ! Bon, disons qu'elles étaient à moitié ratées !
Je passais par hasard, comme je le fais régulièrement, voir si tu ne revenais pas et…. Eurêka! tu es là!!
Je suis bien contente que tu reprennes ton blog, tu nous manquais!
Et puis, les bons petits plats, c'est ce qui reste quand tout le reste fout le camp, alors…. je pensais bien que tu reviendrais parmi nous!
En ce qui concerne les Knödel, je crois bien que c'est ce que mon fils a mangé chez son correspondant allemand et qu'il a tant apprécié, mais « c'est pas facile à faire » m'a-il dit! Maintenant j'ai la recette!…enfin, presque!
Salut! J'aime beaucoup ton blogue !
Je pense que les Knödel peuvent s'ouvrir à la cuisson si elles sont trop grosses. En tous cas, c'est une très bonne idée de recettes !