Et puis octobre est arrivé plus vite que prévu et ma colocataire italienne aussi. Je n’ai même pas osé lui dire les quelques mots que j’avais pourtant répétés des jours durant en m’exerçant consciencieusement à rouler les r.
Depuis qu’elle est là, c’est incroyable les progrès que j’ai pu faire en anglais, en italien aussi un petit peu ! Nos dîners sont trilingues, une large place est réservée à l’anglais, mais on fait quelques digressions italiennes et françaises toujours sur des sujets choisis…
Avant, je pouvais dire que Marco non è a casa et pour cause puisqu’il n’y avait pas de Marco chez moi.
Buongiorno, per favore et grazie mille m’assuraient un minimum de politesse, mais je ne pouvais guère aller plus loin. Compter jusqu’à undici était dans mes cordes alors que je peux désormais aller jusqu’à …, enfin si je me concentre. Allegretto et andante faisaient partie de mon vocabulaire musical autant que presto et la coda.
Quand je disais i facchini sono in sciopero, je me demandais ce à quoi cette phrase pourrait bien me servir en arrivant à Rome, car un jour j’irai à Rome, cela ne fait aucun doute.
Depuis une semaine, j’ai retenu tout un tas de mots et expressions très utiles comme par exemple fichi al cioccolato (délicieux cadeau d’Alessia à son arrivée, avec le petit zeste de citron mmmm), zafferano, parmiggiano, pomodorro, grattuggiare…
Si je veux des légumes secs, je demanderai des legume, pour un café, je dirai fammi un ristretto même si je n’en bois pas…Pour le vocabulaire non culinaire, il faudra repasser en deuxième semaine, on a paré au plus urgent. Chacun ses priorités.Les dernières tomates et poivrons de différents jardins, autrement dit le verdure dell’ orto, sont passés à la casserole…
Poivrons et tomates confits
4 tomates (green zebra, tomates ananas et toutes celles que vous trouverez)
2 petits poivrons
1 c. à s. de graines de coriandre
le zeste d’une orange non traitée
huile d’olive
sel
poivre blanc
Préchauffer le four à 150°C.
Couper les tomates en quartiers.
Épépiner les poivrons et les couper en lanières.
Etaler dans un plat allant au four sur une seule épaisseur.
Concasser grossièrement les graines de coriandre.
Râper le zeste d’orange.
Répartir coriandre et zeste d’orange sur les tomates et poivrons.
Saler, poivrer et recouvrir d’huile d’olive.
Enfourner pour 1h30 environ.
Après cuisson, la peau des poivrons s’enlèvera facilement.
Mettre en bocal et conserver au frais une petite dizaine de jours.
Déguster dans des salades, avec une tarte salée, avec un poisson, sur des tartines…
Nous aussi on veut bien faire des progrès en italien… Culinaire, ça me suffira…
waou j’en veux
Aude tu viens de me donner une super idée! Toute la famille s’insurge contre ma maman qui s’entêtete à manger des tomates tout l’hiver (pfff) Je vais lui préparer des conserves que je lui offrirai, comme ça elle pourra profiter de tomates savoureuses cet hiver, merci!
Tiens, il me paraît archi familier ce post !
Chez moi aussi, on a mis les derniers poivrons (du marché par contre :/) en conserve. C’est mon copain qui s’y est attelé : ail et huile d’olive rapportée des Abruzzes l’an dernier (d’ailleurs notre bidon de 5l est pratiquement fini).
J’ai aussi toutes les peines du monde à faire évoluer mon italien (pas d’assimil pour moi mais une leçon de 5min par jour sur learnitalian.com en anglais please !)
J’accueillerai mes amis abruzzeses en décembre pour la fête des Lumières, j’ai donc encore le temps de m’y remettre ! 🙂
Et si Alessia et toi vous alliez en cuisine, vous pourriez peut-être nous faire un billet en duo ? 😉