Journée terminée. Petit tour rapide au supermarché, je n’ai plus de mouchoirs et il me faut des oranges à jus d’urgence car mon capital vitamine est en chute libre.
Mon i-truc sur les oreilles, en la charmante compagnie de Jean-Sébastien et de Jean-Guihen, j’entreprends mon petit tour et jette un oeil sur les chariots alentours par simple curiosité. Hmmm, le réveillon sera gras !
Je fais une escale au rayon fruits et légumes. Tiens, des crosnes. ça fait longtemps que je n’en ai pas mangé. En plus ils sont jolis, fermes et clairs comme il faut. Et si pour mon non-réveillon, je m’en prenais une poignée. Allez, adjugé !
Direction le rayon mouchoirs, vite à la caisse et rentrons au chaud.
Mes achats déposés sur le tapis, je dévisse mon i-truc par politesse.
Bonsoir.
Bonsoir. Vous avez la carte trucmuche ?
Non.
Vous la voulez ?
Non merci. Pensez-vous qu’à 19h55, une journée dans les pattes, avec ce froid de canard, j’ai envie de passer ne serait-ce que 2 minutes à remplir un formulaire pour être fichée dans votre base de données et recevoir des courriers avec vos offres exceptionnelles dont je n’ai rien à faire…
Ah bon !
Bip (les mouchoirs) bip (les oranges)
C’est quoi ça ?
Des crosnes. Sniff. Vite les mouchoirs, bon sang.
Ah ouiiiiii, des cônes ! On en vend tellement pas souvent. Bah, je trouve pas le prix… Peut-être avec les navets. Nooooon. Peut-être en tapant patates…
Je ne vois pas pourquoi en cherchant les patates elle trouverait le prix des crosnes. Quelque chose m’échappe…
Dis Pierrette, c’est quoi le code des cônes ?
C’est pas des cônes Michèle, c’est des crosnes.
Aaaah, c’est parce que la dame elle est enrhumée et j’ai compris des côôônes mais c’est des crrrrrosnes.
Bon, on va pas y passer la soirée. Elle commence à me casser les pieds. Je demande rien de plus que de payer mes mouchoirs, mais voilà qu’elle a envie de parler. Les gens qui tentent de discuter quand on n’en a ni le temps ni l’envie, ça m’agace. ça me fait penser à la dernière fois que je suis allée chez le coiffeur, séance de torture – physique pour ma chevelure – mais surtout mentale. Quelle innocente je fus en poussant la porte de ce salon de coiffure un jour où j’avais le temps et que j’étais exceptionnellement dans le quartier. Si vous habitez près de chez moi, envoyez-moi un mail, je vous donnerai l’adresse pour que surtout vous n’y alliez pas. Sauf si vous appréciez la conversation des femmes qui vous déroulent leur vie privée post-adolescence (l’âge estimé de cette mégère étant d’environ 45 ans, ça fait une belle période à couvrir) et celle de leur belle-mère en vous prenant à partie parce que quand même son ex-mari abuse et sa fille n’a que 13 ans, vous vous rendez compte. Non mais parce que vous comprenez…
Non, justement je ne comprends pas, c’est comme cette personne à la caisse qui fait siffler mes oreilles depuis 5 minutes. Si je pouvais payer mes mouchoirs, ça m’arrangerait. Au moins, chez la coiffeuse, j’avais été délivrée par Madame Bidulle qui venait présenter son nouveau chienchien mais là, pas de madame Bidulle à l’horizon. Pierrette, vous n’auriez pas quelque chose à demander à Michèle, je sais pas moi, le prix des popinambours ou de la courge potternut… A l’aide !Enfin délivrée, de retour chez moi, au chaud, le nez bouché mais une provision de mouchoirs à disposition, j’ai passé un petit tête-à-tête avec mes petits crosnes et de leur ai trouvé un joli destin. La soirée s’est terminée en la charmante compagnie de Jean-Sébastien et de Jean-Guihen, le passage à la caisse fut vite oublié !
Mon i-truc sur les oreilles, en la charmante compagnie de Jean-Sébastien et de Jean-Guihen, j’entreprends mon petit tour et jette un oeil sur les chariots alentours par simple curiosité. Hmmm, le réveillon sera gras !
Je fais une escale au rayon fruits et légumes. Tiens, des crosnes. ça fait longtemps que je n’en ai pas mangé. En plus ils sont jolis, fermes et clairs comme il faut. Et si pour mon non-réveillon, je m’en prenais une poignée. Allez, adjugé !
Direction le rayon mouchoirs, vite à la caisse et rentrons au chaud.
Mes achats déposés sur le tapis, je dévisse mon i-truc par politesse.
Bonsoir.
Bonsoir. Vous avez la carte trucmuche ?
Non.
Vous la voulez ?
Non merci. Pensez-vous qu’à 19h55, une journée dans les pattes, avec ce froid de canard, j’ai envie de passer ne serait-ce que 2 minutes à remplir un formulaire pour être fichée dans votre base de données et recevoir des courriers avec vos offres exceptionnelles dont je n’ai rien à faire…
Ah bon !
Bip (les mouchoirs) bip (les oranges)
C’est quoi ça ?
Des crosnes. Sniff. Vite les mouchoirs, bon sang.
Ah ouiiiiii, des cônes ! On en vend tellement pas souvent. Bah, je trouve pas le prix… Peut-être avec les navets. Nooooon. Peut-être en tapant patates…
Je ne vois pas pourquoi en cherchant les patates elle trouverait le prix des crosnes. Quelque chose m’échappe…
Dis Pierrette, c’est quoi le code des cônes ?
C’est pas des cônes Michèle, c’est des crosnes.
Aaaah, c’est parce que la dame elle est enrhumée et j’ai compris des côôônes mais c’est des crrrrrosnes.
Bon, on va pas y passer la soirée. Elle commence à me casser les pieds. Je demande rien de plus que de payer mes mouchoirs, mais voilà qu’elle a envie de parler. Les gens qui tentent de discuter quand on n’en a ni le temps ni l’envie, ça m’agace. ça me fait penser à la dernière fois que je suis allée chez le coiffeur, séance de torture – physique pour ma chevelure – mais surtout mentale. Quelle innocente je fus en poussant la porte de ce salon de coiffure un jour où j’avais le temps et que j’étais exceptionnellement dans le quartier. Si vous habitez près de chez moi, envoyez-moi un mail, je vous donnerai l’adresse pour que surtout vous n’y alliez pas. Sauf si vous appréciez la conversation des femmes qui vous déroulent leur vie privée post-adolescence (l’âge estimé de cette mégère étant d’environ 45 ans, ça fait une belle période à couvrir) et celle de leur belle-mère en vous prenant à partie parce que quand même son ex-mari abuse et sa fille n’a que 13 ans, vous vous rendez compte. Non mais parce que vous comprenez…
Non, justement je ne comprends pas, c’est comme cette personne à la caisse qui fait siffler mes oreilles depuis 5 minutes. Si je pouvais payer mes mouchoirs, ça m’arrangerait. Au moins, chez la coiffeuse, j’avais été délivrée par Madame Bidulle qui venait présenter son nouveau chienchien mais là, pas de madame Bidulle à l’horizon. Pierrette, vous n’auriez pas quelque chose à demander à Michèle, je sais pas moi, le prix des popinambours ou de la courge potternut… A l’aide !Enfin délivrée, de retour chez moi, au chaud, le nez bouché mais une provision de mouchoirs à disposition, j’ai passé un petit tête-à-tête avec mes petits crosnes et de leur ai trouvé un joli destin. La soirée s’est terminée en la charmante compagnie de Jean-Sébastien et de Jean-Guihen, le passage à la caisse fut vite oublié !
Pour 2 portions
200 g de crosnes
150 g de fenouil
1 filet d’huile d’olive
4 c. à s. de vinaigre de riz
1 c. à c. de shoyu
1/3 de c. à c. de réglisse en poudre
Portez une casserole d’eau à ébullition. Faire blanchir les crosnes 2 minutes dans l’eau bouillante. Les égoutter.
Emincer le fenouil.
Faire revenir les crosnes dans une poêle avec un filet d’huile d’olive quelques minutes.
Ajouter le fenouil, mouiller avec le vinaigre et prolonger la cuisson à couvert quelques minutes sur feu moyen.
Ajouter la réglisse et le shoyu. Mélanger.
La cuisson est assez rapide, les crosnes sont encore assez fermes une fois cuits.
Bon, alors, les crones le nez bouché ça donne quoi ? Je n'en ai jamais cuisiné et n'ai même aucune idée du goût que ca peut avoir !
Eh ben, ça se mérite dis-moi les crosnes !
Plum, comment te décrire le goût des crosnes… Dans le livre 1001 Saveurs, ils disent : « goût sucré de noix, croquant, juteux, un peu poivré, l'arôme offre des notes de panais et de pomme. » Le nez bouché, je n'ai pas senti les notes de pomme !
Je ne connais pas non plus les crosnes, mais ton explication me donne envie de tester ces petites choses, sans nez bouché et sans caissière pénible…
Des bisous de tout début d'année,
en espérant que tout va pour toi !
Ton récit m'a bien fait rire!!
Il faut que j'essaie les crosnes, mais c'est vrai qu'on n'en voit pas souvent…
Très belle année à toi!
je comprends tout à fait. je crois que le plus pénible est quand même le coiffeur. tu peux aussi avoir la version Pétasse filiforme avec chien chien qui se plaint de son physique pendant 2heures… j'ai déjà vécu ça. Horrible et même pas drole
Allez Bonne année, on va pas se laisser abattre pour quelques connes… oup ! crosnes
Pas de crosnes en vue, mais tu as du mérite à avoir voulu en acheter ! On devrait former les caissières aux légumes anciens !
Sans parler de légumes anciens, je suis déjà passée en caisse avec des aubergines :
« c'est quoi ça comme légume ? »
J'étais attérée…
Vous ne poivrez pas?
Et bien vous avez raison!
Les poivres de cuisine sont sans saveur, j'utilise du poivre de kampot depuis que j'ai découvert ça chez des amis! Des parfums et des parfums.. excellent pour cuisiner.
Bonne dégustation
Sophie
chère Sophie, je ne poivre pas toujours. Mais quand je poivre, ce n'est qu'avec d'excellents poivres, ceux que Gérard Vives m'a fait découvrir ou encore ceux de mon épicier préféré Bruno. Par contre, je n'ai pas encore eu le plaisir de goûter au poivre de Kampot. On en entend beaucoup parler en ce moment et j'ai hâte de faire sa connaissance ! Si le lien avec lequel vous vous êtes logguée sur mon blog est le votre, peut-être voudrez-vous participer à instruire mes papilles…
Bonne année en espérant que ton rhume est soignée maintenant