Quand on ouvre une bouteille de Porto blanc, qu’à la fin de la soirée il n’en reste presque plus, que quelques jours plus tard la bouteille est encore au frais toute seule comme une malheureuse, qu’est-ce qu’on fait ???
Ma réponse à ce genre de questions (et il n’y a pas que pour le Porto que je me pose ce genre de questions…) est toujours la même : avec le reste, on fait un DESSERT !
Pour aller avec le Porto blanc, j’ai choisi une autre spécialité portugaise : la pâte de coing.
Et comme je suis dans une période crème brûlée en ce moment, j’ai fait… des crèmes brûlées.
Jusque là, tout va bien.
Mais disons que mes petites crèmes ont eu un destin un peu inattendu…
Vous êtes obligés de me croire sur parole : je vous assure qu’elles étaient délicieuses. Simplement, ne me demandez pas de vous montrer leur trombine. Il se trouve que l’apprentie cuisinière que je suis, possède depuis des années un diplôme de maladresse (décerné à la naissance avec les félicitations du jury). Et comme je me dis que je n’ai pas décroché ce diplôme pour rien, j’ai une fâcheuse tendance à vouloir faire mes preuves dans ce domaine encore et encore…
Le destin de mes crèmes brûlées alors ???
Et bien, on a pu manger à peu près un tiers de chaque ramequin. Les autres tiers, c’est le sol de ma cuisine qui se les est mangés. Comme il n’est pas égoïste, il a partagé avec la porte du four et le mur blanc d’à côté.
Vaut mieux en rire…
Pour 2 personnes
2 dl de crème fleurette
4 cl de Porto blanc
3 jaunes d’œufs
20 g de sucre en poudre
4 c. à c. de sucre roux (muscovado ou pas)
1/2 gousse de vanille
env. 75 g de pâte de coing
Préchauffez le four à 120°C.
Faites chauffer la crème. Grattez les grains de la gousse de vanille et ajoutez-les à la crème avec la demie gousse. Aux premiers bouillons, retirez du feu et laissez infuser pour 6-7 minutes.
Dans une terrine, fouettez les jaunes d’œufs avec le sucre.
Retirez la gousse avant de verser progressivement la crème sur les œufs en remuant sans cesse et sans faire mousser. Ajoutez le Porto en remuant toujours.
Remplissez des ramequins pas trop hauts.
Enfournez pour 55 minutes en surveillant que les crèmes ne bouillent pas.
Secouez légèrement les ramequins pour vérifier que les crèmes ont pris en masse (selon la taille des jaunes d’oeufs, la durée de cuisson peut varier un peu).
Laissez refroidir.
Coupez la pâte de coing en dés. Faites de petites brochettes avec des pics en bois.
Saupoudrez les crèmes de sucre roux et passez-les sous le grill 30-40 secondes juste avant de les servir accompagnées des brochettes.
les murs blancs ont un estomac? Mince! je savais pas! ça me fait peur là d’un copu, j’ai plein de murs blancs chez moi !
ah oui, la maladresse, je connais….. on peut lancer un club si tu veux : les cuisinières maladroites…. on aura un succès fou !!!
😉
oh ça me rappelle quelqu’un !
Chez moi, moins embetant, mais tout aussi « idiot », car maladroite ET tete en l’air…
Lorsque mes pates sont cuites, je les égoutte dans l’évier.
Bin oui, comme tout le monde me diras-tu …
Sauf que j’ai laissé la passoire posée à coté de l’évier !
Pffff, je ne peux meme pas dire que c’est parce que je suis enceinte et que mon fils me pique tous mes neurones, c’était AVANT !
Maladresse quant tu nous tiens …
Drôle de destin pour des crèmes brûlées 😉
Je ris car cela m’est arrivé la semaine derniere avec un cheesecake (c’est le sol qui l’a eu lui) et aussi un souvenir d’enfance avec une creme renversé dans le sens exacte du mot. :p
c’est mieux que rien