» Bonsoir Madame, vous me donnerez la note s’il-vous-plaît ? » Ton vif et autoritaire, normal, c’est la dame aux spartiates, je reconnaîtrais son ton et sa voix entre mille.
» Oui, bien sûr. Cela fait 2,90 €. » Grand sourire ( Qui a dit que je souriais parce que j’étais heureuse de voir partir cette dame ? Mauvaises langues…)
» Voilà Madame. Deux euros quatre-vingt dix centimes. »
» Merci, passez une bonne soirée. »
» Merci Madame. Ce soir est un soir à prier en pensant au Saint Sacrement. »
» ………… » Grand sourire effacé net, me voilà bouche bée, elle me l’avait jamais faite celle-là (et pourtant, elle m’en a fait…).
» J’y penserai Madame. Bonsoir » Re- grand sourire finalement.
Que voulez-vous, je n’ai rien trouvé de mieux à dire. En même temps, le manuel de la parfaite serveuse – que j’ai toujours sur ma table de chevet pour les soirs de déprime (et Dieu sait s’il y en a, enfin Dieu… vous me comprenez) – ne donne aucune indication sur ce qu’il faut répondre à ce genre de répliques. Si j’avais répondu que pour moi ce soir était un soir à velouté de panais au lait de coco, elle l’aurait mal pris, non ? Et ça, j’en suis sûr, le manuel de la parfaite serveuse le dit : il ne faut jamais contrarier un client même s’il se balade en spartiates au mois de février !
» Oui, bien sûr. Cela fait 2,90 €. » Grand sourire ( Qui a dit que je souriais parce que j’étais heureuse de voir partir cette dame ? Mauvaises langues…)
» Voilà Madame. Deux euros quatre-vingt dix centimes. »
» Merci, passez une bonne soirée. »
» Merci Madame. Ce soir est un soir à prier en pensant au Saint Sacrement. »
» ………… » Grand sourire effacé net, me voilà bouche bée, elle me l’avait jamais faite celle-là (et pourtant, elle m’en a fait…).
» J’y penserai Madame. Bonsoir » Re- grand sourire finalement.
Que voulez-vous, je n’ai rien trouvé de mieux à dire. En même temps, le manuel de la parfaite serveuse – que j’ai toujours sur ma table de chevet pour les soirs de déprime (et Dieu sait s’il y en a, enfin Dieu… vous me comprenez) – ne donne aucune indication sur ce qu’il faut répondre à ce genre de répliques. Si j’avais répondu que pour moi ce soir était un soir à velouté de panais au lait de coco, elle l’aurait mal pris, non ? Et ça, j’en suis sûr, le manuel de la parfaite serveuse le dit : il ne faut jamais contrarier un client même s’il se balade en spartiates au mois de février !
Pour 3 à 4 personnes
375 g de panais (poids net après épluchage)
env. 60 cl d’eau
1,5 c. à c. de bouillon de légumes déshydraté
1,5 c. à c. de poudre de curry
30 cl de lait de coco
sel
huile d’olive
Couper les panais en morceaux. Les faire revenir quelques instants dans un filet d’huile d’olive.
Saler. Couvrir d’eau et ajouter le bouillon de légumes.
Faire cuire à couvert jusqu’à ce que les panais soient tendres.
Ajouter le lait de coco et le curry.
Mixer. Ajouter un peu d’eau si le velouté est trop épais.
Rectifier l’assaisonnement et servir de suite.
bonjour,
Super ce velouté. J'adore utiliser le panais, ça a vraiment un gout unique.
Ce qui est dommage, c'est que l'on se souvient toujours des clients grincheux, et pourtant ce ne sont pas les + nombreux. Tu pourras toujours écrire un recueil de « perles », manuel à l'usage du « client parfait ». Il faut se dépêcher de goûter à ton velouté avant que ne passe le temps des soupes et des panais.